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45 bonnes raisons de ne pas donner un accès illimité à Gutenberg

Ça peut sembler une bonne idée de laisser le client bidouiller librement avec Gutenberg pour personnaliser son contenu. Mais on sait tous que cette liberté peut rapidement tourner au cauchemar si elle n’est pas encadrée. Voici une liste de 45 raisons pour lesquelles tu devrais vraiment réfléchir à deux fois avant de laisser les clés de Gutenberg, histoire de préserver la sécurité, la performance, et la cohérence du site WordPress que tu livres.

Contenus

  1. Imagine la panique si des sections importantes du site disparaissent accidentellement.
  2. Ecraser des versions antérieures du contenu par erreur, c'est perdre des infos cruciales.
  3. Sans une vraie formation, l’utilisation de Gutenberg peut virer au grand n’importe quoi.
  4. Des éléments légaux nécessaires qui passent à la trappe ou sont modifiés, c'est risqué.
  5. Si le site est mal structuré, bonjour les galères pour la maintenance. Exemple : des blocs imbriqués de manière complexe rendant les modifications laborieuses.
  6. Plusieurs contributeurs pourraient écraser les modifications des autres sans coordination.
  7. Le client pourrait ne pas tirer parti des blocs réutilisables, répétant manuellement les mêmes sections et augmentant les risques d'incohérence.

Expérience utilisateur

  1. Le client pourrait ignorer les principes de base de l'ergonomie, rendant le site moins utilisable.
  2. Un contenu mal pensé ou des éléments mal placés, et la navigation devient un vrai casse-tête. Pas envie de chercher une aiguille dans une botte de foin, hein ?
  3. Change la structure du menu, et c'est la confusion totale pour les utilisateurs.
  4. Des formulaires mal conçus, et tu te retrouves avec des utilisateurs en galère, petite pensée pour les personnes en situation de handicap.
  5. Une mauvaise gestion des colonnes peut déséquilibrer la mise en page, surtout sur mobile.
  6. Un positionnement ou un design inadéquat des Call To Action peut réduire le nombre de conversions. Adieu les clics !
  7. Trop de pop-ups peuvent perturber l'expérience de navigation et augmenter le taux de rebond.
  8. Trop d'animations dans les blocs peuvent gêner la lisibilité et distraire l'utilisateur.

Design

  1. Si tu touches aux éléments clés du design, tu risques de transformer le site en sapin de Noël. Et non, ce n’est pas un compliment.
  2. Des marges et espacements mal gérés, et voilà une mise en page complètement déséquilibrée.
  3. Les conflits entre les styles générés par Gutenberg et le CSS existant, ça peut faire des Chocapic.
  4. Mélanger trop de polices, c’est rendre le tout illisible et pas super pro. Keep it simple.
  5. Il pourrait balancer des styles différents sur chaque page, résultat : incohérence visuelle garantie.
  6. Des blocs mal alignés peuvent donner un aspect désordonné au site.
  7. Mélanger des couleurs non harmonieuses, c’est flinguer l’esthétique du site. Tôt ou tard, ça pique les yeux !
  8. Des contenus pourraient devenir inaccessibles pour certains utilisateurs. Exemple : Utilisation de couleurs à faible contraste rendant le texte illisible pour les malvoyants.
  9. Si les textes ou images sont mal formatés, tout devient illisible. Personne n'a envie de décoder un site.

Performance

  1. Une utilisation excessive de blocs qui font des requêtes peut surcharger la base de données.
  2. L'ajout d'images non optimisées ou de vidéos lourdes ? Bonjour le site qui rame.
  3. Trop de carrousels ou sliders, et bam, le temps de chargement s’allonge. Les utilisateurs, eux, s’impatientent.
  4. Ne pas minimiser ou combiner les fichiers CSS et JS des blocs, c’est se tirer une balle dans le pied niveau temps de chargement.
  5. Charger trop de polices, ça peut vraiment alourdir le temps de chargement des pages.
  6. Trop de widgets tiers intégrés dans les blocs, et tu multiplies les requêtes externes. Résultat : le site rame.

Sécurité

  1. Si un script malveillant est glissé dans un bloc HTML, les ennuis commencent.
  2. Des blocs mal sécurisés peuvent être des cibles parfaites pour les injections SQL. C’est pas ce qu’on veut.
  3. Installer des plugins non mis à jour pour ajouter des blocs, c’est prendre un risque énorme. Bonjour les failles de sécurité.
  4. Ne pas faire de sauvegardes régulières ? C’est se préparer à une catastrophe.
  5. Des sessions non sécurisées ou qui traînent après une interaction avec un bloc peuvent être exploitées.
  6. Ignorer les alertes de sécurité ou les mises à jour critiques des blocs peut laisser le site vulnérable. Mieux vaut prévenir que guérir.

SEO

  1. Une mauvaise structuration des titres, et le contenu devient un cauchemar pour le SEO.
  2. Modifier les permaliens sans corriger les liens internes, c'est ouvrir la porte aux erreurs 404.
  3. Le contenu risque de ne pas être correctement structuré, ce qui pourrait flinguer le SEO. Faut pas négliger ça.
  4. Créer des doublons de contenu, et tu peux dire adieu à un bon classement sur les moteurs de recherche. Exemple : Deux contenus similaires sur deux URLs différentes, c’est pas bon pour le SEO.
  5. Ne pas sauvegarder correctement ses modifs, et hop, le travail part à la poubelle.
  6. Oublier les balises "alt" sur les images, c’est perdre des points dans le classement des moteurs de recherche. C'est bête.
  7. Des URLs trop longues ou peu claires peuvent induire en erreur. Ça fait désordre, et les moteurs de recherche aiment pas ça.
  8. Des descriptions meta mal fichues, et c’est le taux de clics (CTR) qui en prend un coup. Apprends à être clair et concis.
  9. Si t’as pas une bonne stratégie de liens internes, ça affecte le SEO et la navigation.
    Les deux sont liés.

Et voilà, on y est ! Si après tout ça, tu hésites encore à laisser ton client jouer librement avec Gutenberg, c’est que tu aimes vivre dangereusement !

Allez, avoue, on a tous eu ce moment de solitude où un client bien intentionné a transformé un site nickel en un champ de bataille.

Et puis, on en rigole (parfois jaune), mais c’est ce qui nous plaît, après tout. Non ?